Selasa, 15 Oktober 2013

notamment le cas de Patrick Timsit et Dany Boon dans Paparazzi (2002) et Mon meilleur ami (2006).


Les tribunes basses de Boulogne fermées au public à la suite des événements en marge du match PSG-Hapoël Tel-Aviv.
La violence de certains supporters est une nouvelle fois mise en évidence en novembre 2006 : dans la nuit du 23 au 24, un groupe de supporters, en colère après la défaite 4-2, tente d'agresser un sympathisant français du club israélien après la défaite du PSG face au Hapoël Tel-Aviv en Coupe UEFA. Un supporter des Boulogne Boys est tué et un autre blessé au poumon par un policier en civil qui s'était interposé pour protéger le supporter de Tel-Aviv. À la suite de ces événements, des mesures exceptionnelles sont prises par le club et la Préfecture de police de Paris pour mettre un terme au racisme et à la violence dans le stade, notamment avec la fermeture complète de la partie basse de la tribune Boulogne pour plusieurs matches. Ces problèmes de violence qui monopolisent l'attention des médias ne sont cependant pas permanents, comme en témoigne par exemple la fraternisation des supporters du PSG et de Derry City FC quelques jours avant les événements qui marquèrent le match PSG-Tel Aviv153.
Le PSG est également soutenu par un grand nombre de personnalités, qui fréquentent la « corbeille », surnom donné au quartier VIP de la tribune présidentielle du Parc des Princes.
En finale de la coupe de la Ligue 2008 contre le RC Lens, des supporters de la tribune Boulogne déploient une banderole anti-ch'ti, devant le président de la République qui plus est. Quelques jours plus tard, la Ministre de l'intérieur annonce officiellement la dissolution du groupe de supporters des Boulogne Boys après qu'une enquête a établi que la confection de la banderole a eu lieu dans le local des Boulogne Boys du Parc des Princes.
Le 28 février 2010, quelques heures avant le match face à l'Olympique de Marseille, des bagarres ont lieu entre différentes associations parisiennes et un des membres du Kop de Boulogne est roué de coups par ceux d'Auteuil et succombe le 18 mars 2010. Robin Leproux suspend tous les déplacements du club à l'extérieur jusqu'à la fin de la saison et le PSG doit jouer à huis clos son quart de finale de coupe de France face à l'AJ Auxerre. David Douillet demande, quant à lui, l'exclusion du club parisien de la compétition. Brice Hortefeux annonce son désir de dissoudre toutes les associations « dangereuses » du PSG.
Le plan « Tous PSG »[modifier | modifier le code]


L'un des effets visibles de la politique dite Plan Leproux est la disparition des banderoles distinctives des groupes de supporters remplacées par des banderoles aux couleurs du club (ici la tribune Auteuil lors de PSG-AS Nancy du 10 mai 2011).
La saison 2010 – 2011 voit l'instauration d'une politique de sécurisation des tribunes du Parc des Princes avec notamment la dissolution des associations de supporteurs des kops Boulogne et Auteuil, Robin Leproux y instaurant un système de placement aléatoire. Les effets du plan sont très vite ressentis : les violences disparaissent presque totalement. Cependant, le plan est très impopulaire parmi les anciens abonnés. Ainsi, de 21 000 abonnés pour la saison 2009-2010, le PSG se retrouve avec 1 000 abonnés en tribune centrale154, handicap important pour un club de football financier et aussi sportif155.
Les principales mesures :
La fin des abonnements en tribunes Boulogne, Auteuil, G et K et la distribution des places de manière aléatoire dans ces mêmes tribunes.
Il n’y aura plus de possibilité d’avoir « sa » place pour toute la saison dans un des virages du Parc. Il faudra acheter son billet pour chaque match. Mais il sera possible d’acheter des places pour plusieurs matchs en même temps.
Lors de l'achat de sa place, un supporteur ne pourra pas choisir sa tribune de destination (Auteuil ou Boulogne). Un logiciel s'assurera toujours de distribuer de façon aléatoire les places d'un bout à l'autre des virages afin d'éviter les regroupements.
Le plan prévoit également une nouvelle politique tarifaire.
Pour attirer un nouveau public, le président du PSG rend les places gratuites pour les femmes et demi-tarif (6 euros) pour les enfants de moins de 16 ans.
Deux nouveaux espaces sont créés à la saison 2010-2011 : une tribune famille située tribune G et une autre « Invitation Fondation PSG » pour les enfants.
Les déplacements pour les matchs à l'extérieur sont encadrés. Concrètement, il faut acheter un pack comprenant le voyage en bus et la place dans le stade.
Affrontements du Trocadéro[modifier | modifier le code]
La remise du trophée au Trocadéro de champion de France le 13 mai 2013 vire à l'affrontement entre des casseurs et les forces de l'ordre qui font 30 blessés et des dégâts importants. Les joueurs doivent quitter la scène au bout de cinq minutes. À la suite de ces affrontements le préfet de police de Paris déclare « qu'il n'y aura plus de manifestation festive sur la voie publique pour le PSG »156.
Le Paris Saint-Germain et les médias[modifier | modifier le code]
Selon des sondages Ipsos (2006) puis TNS Sofres (2007), le PSG est le troisième club français le plus populaire en France derrière l'OL et l'OM157,158. En 2009, le club remonte à la deuxième place en matière de popularité en France, derrière l'OM et à égalité avec l'OL. Selon cette étude IFOP d'août 2009, le PSG est le club préféré de 11 % des Français159.
Les joueurs et dirigeants du PSG font partie des cibles récurrentes des Guignols de l'info sur Canal+. Certains comiques de music hall utilisent également le PSG dans leurs spectacles, par exemple le duo Élie et Dieudonné à la fin des années 1990, dans le sketch « les supporters »160. Pourtant supporter patenté du club, Fabien Onteniente a également joué sur le registre parisianiste dans son film 3 zéros (2000). Dans d'autres films ou romans, des personnages sont simplement supporters du PSG. C'est notamment le cas de Patrick Timsit et Dany Boon dans Paparazzi (2002) et Mon meilleur ami (2006). Renaud, supporter parisien de l'OM, cite le PSG dans sa chanson Les Bobos en 2006.
Les médias tiennent une place importante dans la vie du club en raison du grand nombre de rédactions dans la capitale. Cette pression médiatique, unique en France, entretient un climat parfois malsain. Des journaux comme Le Parisien et L'Équipe tiennent une chronique quotidienne du club à grands renforts de déclarations anonymes et autres supputations au conditionnel…[réf. nécessaire] Les médias présents à Paris n'ont toutefois pas franchi le rubicon du traitement à la britannique qu'appelait de ses vœux Olivier Rey pour relancer France-Soir. Face à cette déferlante médiatique, la réplique du PSG est minimaliste. Le club dispose d'un site internet officiel, psg.fr161, et d'un magazine mensuel, « 100 % PSG », ciblant plutôt les plus jeunes supporters. Cependant, il n'existe pas encore de chaîne de télévision dédiée au PSG, tandis que d'autres clubs français, comme l'OM ou l'OL, ont déjà lancé la leur. Le 3 août 2007, le club annonce le lancement d'une web TV, PSG TV162, proposant la diffusion de matches récents et anciens ainsi que des reportages sur la vie du club163. Le premier match du PSG diffusé en direct par la télévision fut la finale de Coupe de France 1982, le 15 mai 1982. Depuis lors, plus de 600 matchs furent diffusés (644 au 12 mars 2007).